Le blog

Le passé de Mars : propice à la vie ?

La Terre et Mars sont deux planètes rocheuses voisines et toutes deux situées dans la zone habitable du système solaire. Pourtant, ces deux planètes sont très différentes. Alors que la Terre possède une grande quantité d’eau liquide sur sa surface et qu’elle regorge de vie, Mars paraît être un désert rouge inhabité. Pourtant, dans son lointain passé, cette planète rouge était probablement aussi bleue que la Terre puisque de l’eau en grande quantité était présente sur sa surface. Mais alors, où est passée toute cette eau ? Est-il possible que la vie soit apparue un jour sur Mars ?

Évaluation quantitative de l’effet des activités humaines et du climat sur l’érosion de la Zone Critique alpine au cours des 2000 dernières années

L’érosion correspond à l’ensemble des processus externes qui, à la surface de la Terre, vont retirer des éléments existants (minéraux, ions, …) et ainsi modifier le relief. En modifiant la surface de la Terre, et par conséquent les sols, c’est tout l’équilibre environnemental qui est impacté. En effet, les sols, fortement impactés par les activités humaines et le changement climatique sont nécessaires à l’Homme pour sa survie, ses activités. 

Les dinosaures couvaient-ils leurs œufs ?

L’origine de la biologie de reproduction des oiseaux actuels pose beaucoup de questions. Ce questionnement est dû à la découverte de similitudes avec les dinosaures non aviens, notamment au niveau de la couvaison. La découverte d’un spécimen fossile dans le sud de la Chine apporte des éléments nouveaux à la compréhension des stratégies de reproduction des dinosaures non aviens.

Le spécimen étudié est un squelette de théropode adulte fossilisé en position accroupie au sommet d’une ponte de 24 œufs.

Des analyses phylogénétiques, histologiques et isotopiques ont été réalisées. Les résultats confirment qu’il s’agit d’un individu fossilisé en posture de couvaison. Les études ontogénétiques indiquent que c’est un adulte. Quant au sexe, il n’est pas déterminé.

Les œufs trouvés dans le nid contiennent des embryons à différents stades de développement, suggérant une stratégie d’éclosion asynchrone. La température d’incubation chez ces théropodes non aviens correspond à celle des dinosaures aviens.

L’activation du récepteur aux cannabinoïdes de type 2 favorise la production de spermatozoïdes in vitro

Cet article a été écrit par 13 élèves de l’Institution Sévigné de Compiègne avec leur professeur de SVT à partir d’une étude menée par l’équipe où travaille le Docteur Dumont et avec sa collaboration. Ils se sont intéressés à un article qui démontre que l’activation du récepteur aux cannabinoïdes de type 2 favorise la production de spermatozoïdes in vitro. Grâce à cette réécriture, les élèves ont pu apprendre le rôle majeur des endocannabinoïdes et du récepteur de cannabinoïdes de type 2 dans le développement des cellules germinales pendant la première vague de la spermatogenèse chez la souris.

Le milieu de vie aquatique des premiers tétrapodes : une histoire de delta ?

Les tétrapodes (vertébrés possédant 4 membres munis de doigts) sont apparus au Dévonien supérieur (il y a environ 375 Ma). Leurs membres ne leur permettaient pas de marcher en milieu terrestre, ils étaient encore inféodés aux environnements aquatiques. Depuis plus d’un siècle les scientifiques se posent la question si les premiers tétrapodes et leur faune de vertébrés associée vivaient en milieu d’eau douce ou en milieu marin ? Les analyses des sédiments qui contiennent ces fossiles ont permis de leur attribuer un milieu de vie aquatique d’eau douce. Cependant, le milieu de fossilisation est parfois différent du milieu de vie. En effet, d’éventuels courants d’eau peuvent déplacer les corps des animaux après leur mort et ainsi conduire à une mauvaise interprétation du milieu de vie des premiers tétrapodes. L’étude d’éléments chimiques comme le soufre et l’oxygène contenus dans les os fossilisés de l’animal reflète leur alimentation et donc leur véritable milieu de vie ; l’analyse de la composition isotopique stable*, du soufre et de l’oxygène des os a donc été utilisée dans cette étude afin de déterminer le milieu de vie des premiers tétrapodes. Nous démontrons ici que les milieux de vie aquatiques des premiers tétrapodes et de leur faune de vertébrés associée étaient à la fois soumis à une influence d’eau douce et d’eau salée et donc que ceux-ci ne vivaient pas exclusivement dans les milieux d’eau douce comme nous le pensions. Cette faculté d’adaptation a pu favoriser la survie de ce groupe lors de la crise biologique de la fin du Dévonien qui a provoqué la disparition d’au moins 70% des espèces.

S’adapter à un monde qui change

Version Pdf Article original (2023) : High-resolution projections of ambient heat for major European cities using different heat metrics. Clemens Schwingshackl, Anne Sophie Daloz, Carley Iles, Kristin Aunan, and Jana Nat. Hazards Earth Syst. Sci., 24, 331–354, 2024, https://doi.org/10.5194/nhess-24-331-2024 CICERO Center for International Climate Research, Oslo, Norway Vulgarisation scientifique / Programme DECODER* (2024) : Abderrahman…
Lire la suite

Mesure de la sédentarité et impact du contexte scolaire chez des élèves de la 4ème à la seconde

L’évolution de nos modes de vie, et plus particulièrement de nos comportements actifs/inactifs et sédentaires, ont eu un impact indéniable sur l’incidence de nombreuses maladies. Il est maintenant bien reconnu que les bienfaits de l’AP ne suffisent pas à éliminer les méfaits de la sédentarité. Malgré ces évidences, une part non négligeable de la population est inactive et très sédentaire. Les chiffres sont d’autant plus alarmant chez les adolescents qui sont dans une période au cours de laquelle ils sont en plein développement et en plein optimisation d’un « capital santé ». Ainsi la promotion des comportements sains est essentielle auprès de ce public. Afin d’agir efficacement sur les comportements et notamment la sédentarité des adolescents, il est d’abord nécessaire de faire une évaluation du temps passé assis. C’est l’objectif de ce travail mené par des élèves de 3ème du collège St Joseph de la classe Pierre de Coubertin/Alice Milliat accompagnés du City Lab de Vichy Communauté.

De la ville entonnoir à la ville perméable : gestion des eaux pluviales sur le campus de la Doua

L’eau est une ressource vitale pour les sociétés humaines et sa gestion est donc essentielle. Depuis plusieurs siècles en France, les villes se sont développées en imperméabilisant leur surface. Ce qui veut dire que l’eau de pluie qui tombe sur les espaces bétonnés (chaussée, trottoirs, bâtiments…) ne peut s’infiltrer dans le sol. L’eau s’accumule donc en surface et ruisselle, provoquant des inondations. Pour éviter cela, les villes ont développé des réseaux d’égouts pour évacuer l’eau de pluie hors de la ville. C’est le modèle de la ville-entonnoir. Mais nos villes sont de plus en plus grandes et les orages sont de plus en plus intenses à cause du changement climatique. Les tuyaux des égouts ne sont assez grands et les stations d’épurations ne peuvent pas nettoyer toute l’eau de pluie mélangée aux eaux usées. Il est donc nécessaire de s’organiser autrement.

Effet allélopathique d’une espèce native sur une plante exotique envahissante majeure en Europe

Cet article a été écrit par 9 élèves de l’Institution Sévigné de Compiègne avec leur professeur de SVT à partir d’une étude menée par l’équipe du Docteure Piola et avec sa collaboration. Ils se sont intéressés à l’article portant sur l’effet allélopathique d’une espèce native Sambucus ebulus sur une plante exotique envahissante majeure en Europe Fallopia x bohemica faisant partie des Renouées asiatiques. Grâce à cette réécriture, les élèves ont pu apprendre comment l’effet allélopathique d’une plante native pouvait influencer une plante exotique envahissante.

Évènements extrêmes observés et changement climatique

Ces dernières années, les évènements météorologiques extrêmes ont fait parler d’eux de plus en plus dans la société. Preuve en est, en Gironde, les épisodes de canicule, de sécheresse et leurs conséquences : feux de forêt à répétition se sont succédés l’été dernier (2022).
Cet article se propose de revenir sur les dernières études et l’état des connaissances actuelles sur les événements météorologiques extrêmes observés dans un contexte de changement climatique global. Nous allons nous intéresser aux événements extrêmes, par définition rares, et voir comment quantifier la durée, la fréquence et l’intensité de certains d’entre eux, en particulier ceux relatifs aux températures, aux précipitations ou encore aux cyclones tropicaux.