Le blog

C6: a small molecule that triggers ovulation

Currently used methods to trigger ovulation in livestock (PSMG, mainly) are not satisfying in terms of ethics, and safety. This paper provides new insights to control the reproductive function in livestock, by mimicking the natural process leading to ovulation using a chemical compound called C6. C6 is a candidate to replace the kisspeptin, which is a natural molecule that controls the secretion of GnRH by the hypothalamus. This paper analyzes the effects of C6, and clarifies the biological pathways used by the molecule leading to ovulation. C6 is promising and may be usable as a veterinary drug, without the drawbacks of PSMG treatment.

Interaction chêne/herbacées : la faim vient en mangeant

La régénération des chênaies est compliquée du fait de la présence d’herbacées comme la canche.
La disponibilité de plusieurs ressources est en jeux pour expliquer les échecs de régénération avec les herbacées mais peu d’étude ont pu quantifier et caractériser ces interactions en faisant varier plusieurs niveaux de ressource.
Lors de plusieurs expérimentations, les scientifiques ont fait varier plusieurs facteurs comme la lumière et l’azote. Ils ont donc planté de jeunes plants de chêne et de canche en les mettant en interaction ou non. Ces expériences ont permis ainsi de comprendre comment réagissaient les végétaux à différents niveaux de disponibilité de ressources et à la compétition.
L’étude montre que, selon le niveau de ressource de lumière et d’azote, les interactions entre les deux plantes varient. Dès qu’il y a une ressource abondante, la plante est beaucoup plus en compétition que le chêne. C’est la double peine pour le chêne, celui-ci pourrait faciliter le développement de la canche en lui fournissant une source d’azote (rhizodépôt) et dans le même temps la canche réduit la croissance du chêne en captant la plupart de l’azote.

La connexion humain-nature comme voie vers la durabilité : une méta-analyse globale

Une méta-analyse de près de 200 études basées sur la mesure de la connexion humain-nature (CHN) montre que cette dernière permet d’améliorer le bien-être et l’engagement des citoyens pour la préservation de la biodiversité. Différentes pratiques permettent de renforcer le CHN dont les plus efficaces sont la pratique de pleine conscience et le contact fréquent avec la nature.

Crottes et manchots, une affaire de physique ?

Ah la question des toilettes, vaste sujet qui nous taraude au quotidien… Moments des plus intimes permettant d’excréter les déchets organiques du métabolisme, ils peuvent aussi être angoissants si les conditions ne sont pas propices à ces petits instants du quotidien. Et bien il en va de même pour nos amis manchots des hautes latitudes antarctiques pour lesquels la défécation nécessite des adaptations anatomiques particulières afin d’optimiser ce besoin vital.

Traduire une oeuvre littéraire en jeu vidéo : L’Appel de Cthulhu (1928) et Sunless Sea (2015)

Au moyen d’une analyse de la conception de niveau et de la construction que le jeu Sunless Sea met en place, il s’agira de voir comment la proposition donnée par le jeu permet de redéployer la narration écrite par Lovecraft. Ce modèle de la formation du jeu en s’amusant souhaite donner de nouveau points de vue sur la ressemblance entre le texte littéraire et le jeu vidéo : le mythe de Cthulhu est comme une source qui fait apparaître des univers fonctionnels qui en sont issus.

Un panache mantellique à l’origine de la fermeture d’un océan

La théorie de la tectonique des plaques prédit que la lithosphère océanique disparaît au niveau des zones de subduction, où elle est entraînée dans les profondeurs du manteau. Mais comment s’initient les zones de subduction ? Des observations géologiques en Himalaya et en Arabie et des modèles numériques de convection mantellique suggèrent que la naissance du panache mantellique responsable du volcanisme actuel à l’Île de la Réunion aurait initié la zone de subduction responsable de la disparition de l’océan Néotéthys qui séparait l’Inde de l’Asie il y a 100 Ma (alors que les dinosaures peuplaient encore la planète), entraînant par la suite la formation de la chaîne himalayenne.

Nature and relationships of Sahelanthropus tchadensis

This study compared the femur of S. tchadensis to another primitive potential hominin from Kenya (Orrorin tugenensis) and concluded that they had different locomotion modes and didn’t belong to the same species. This study also concluded that S. tchadensis was probably not a habitual biped and so was likely to be a hominid rather than a hominin. Nevertheless, more material from this species (more numerous and better-preserved fossils from other body parts) is needed to do more comprehensive studies to have a more confidence in the results of this study and its hypotheses on this issue.

Estimation des flux de plastiques transitant en Seine : quelles méthodes pour quels résultats ?

Les activités humaines génèrent d’importantes quantités de déchets dont 8 à 15% de plastiques. Ils s’accumulent pour des centaines d’années, surtout dans les fonds marins et sur des iles isolées, après avoir parcouru des milliers de kilomètres à raison de 1 à 10 millions de tonnes par an. La protection des écosystèmes marins passe donc par la compréhension des transferts de plastiques des continents vers les océans.

Les transferts d’azote souterrain : le chêne facilite la croissance de la molinie

Le chêne (Quercus petraea cicontre) est l’arbre le plus répandu dans la forêt française mais il est confronté à de rudes épreuves comme l’herbivorie, l’abroutissement,… et il y a aussi certaines plantes qui sont en compétition avec le chêne comme la molinie bleue qui forme des tapis denses dans la forêt. Le problème n’est pourtant pas la densité de cette plante mais plutôt le fait qu’elle capte l’azote présent dans le sol, cet azote étant un nutriment essentiel pour la bonne croissance des chênes.
Des chercheurs ont également démontré que la bonne croissance de la molinie était facilitée par la présence des chênes.

L’histoire de la propagation des renouées du Japon en France

Dans l’article, publié en Anglais, on apprend que les renouées du Japon sont des plantes originaires d’Asie, importées en Europe par l’être humain au 19ème siècle. Comme deux espèces différentes ont été introduites, elles se sont hybridées à l’insu de l’homme, donnant naissance à une troisième espèce. Elles se sont ainsi propagées de façon rapide et incontrôlée dans une grande partie de l’Europe, et en France en particulier, se développant de façon invasive dans les écosystèmes. L’étude de la renouée du Japon permet de mieux connaître son histoire évolutive et génétique.