Catégorie : Sciences pour l’Ingénieur

Mesure de la sédentarité et impact du contexte scolaire chez des élèves de la 4ème à la seconde

L’évolution de nos modes de vie, et plus particulièrement de nos comportements actifs/inactifs et sédentaires, ont eu un impact indéniable sur l’incidence de nombreuses maladies. Il est maintenant bien reconnu que les bienfaits de l’AP ne suffisent pas à éliminer les méfaits de la sédentarité. Malgré ces évidences, une part non négligeable de la population est inactive et très sédentaire. Les chiffres sont d’autant plus alarmant chez les adolescents qui sont dans une période au cours de laquelle ils sont en plein développement et en plein optimisation d’un « capital santé ». Ainsi la promotion des comportements sains est essentielle auprès de ce public. Afin d’agir efficacement sur les comportements et notamment la sédentarité des adolescents, il est d’abord nécessaire de faire une évaluation du temps passé assis. C’est l’objectif de ce travail mené par des élèves de 3ème du collège St Joseph de la classe Pierre de Coubertin/Alice Milliat accompagnés du City Lab de Vichy Communauté.

Conception d’une Serre Lunaire – Partie 2

Le ravitaillement des futurs équipages sur la Lune ou Mars et la provision de nourriture fraîche se compliquent avec l’allongement des durées des missions. Une serre entièrement intégrée dans la base permettrait aux astronautes de faire pousser leurs propres fruits et légumes et ainsi d’être plus indépendants de la Terre. Le modèle retenu est un module gonflable avec un cœur rigide, comprenant une surface arable de 650 m² et produisant plus de 4100 kg de légumes frais sur les 24 mois de la mission. Cet article présente qu’une analyse détaillée des sous-systèmes de la serre, des techniques de culture, à l’éclairage, sans oublier l’arrosage, l’aération et la gestion thermique de la serre.

Conception d’une Serre Lunaire – Partie 1

Le ravitaillement des futurs équipages sur la Lune ou Mars et la provision de nourriture fraîche se compliquent avec l’allongement des durées des missions. Une serre entièrement intégrée dans la base permettrait aux astronautes de faire pousser leurs propres fruits et légumes et ainsi d’être plus indépendants de la Terre. Cet article présente la conception et le fonctionnement dans son ensemble d’une telle serre, située au pôle Nord de la Lune, de son architecture, à son transport vers la surface lunaire, sans oublier l’organisation des cycles de culture pour une production de plus de 4100 kg de légumes frais sur les 24 mois de la mission, ainsi que ses besoins en masse, énergie et eau.

Réponse des plantes à l’environnement spatial : Un guide pour les futurs jardiniers de l’espace

L’étude de la croissance des plantes dans l’espace a commencé par l’étude de la faisabilité de leur croissance hors de la Terre et des différences existantes entre les plantes ayant grandi sur Terre et celles ayant grandi en orbite terrestre. Petit à petit, les systèmes de croissance se sont améliorés et on a ainsi pu différencier les effets directs et indirects de l’impesanteur. En revanche, jusqu’à présent, seules des expériences à petite échelle ont été réalisées, ce qui n’a pas permis l’acquisition de données suffisantes pour prédire avec précisions les rendements des plantes en environnements de gravité réduite. Pourtant, pour développer des systèmes support-vie qui permettront de maintenir les astronautes en vie sur les missions longue durée, il faudra envisager de la culture a plus grande échelle. De nombreux challenges restent à relever pour cultiver des plantes dans l’espace, en ce qui concerne l’éclairage, l’arrosage, le choix des espèces, etc. et un effort important doit être développé sur la modélisation de leur croissance. Cela permettra d’apporter une compréhension plus vaste des phénomènes en jeu et un meilleur contrôle de leur croissance.

Une approche physique pour comprendre la croissance des plantes dans l’espace

Inclure des plantes dans les systèmes support-vie permet simultanément la production de nourriture et le recyclage de l’eau et de l’air. Pour comprendre et prédire le comportement des plantes pour une large gamme de paramètres environnementaux (par exemple : la température, la ventilation, la gravité), un modèle mécanistique est développé. L’accent ici est mis sur les influences respectives des niveaux de gravité (impesanteur, martienne, lunaire, terrestre) et de la convection forcée sur les échanges gazeux au niveau des feuilles (c’est-à-dire, la photosynthèse). Cette étude souligne l’importance d’étudier la couche limite, le but final étant de développer un modèle mécanistique complet de la croissance des plantes dans des environnements de gravite réduite.

Un algorithme pour détecter les choix passés qui impactent les choix futurs

Lorsque l’on essaye de définir un parcours de soins “standard” à l’hôpital, il faut faire appel à des méthodes qui agrègent chaque parcours de chaque patient en un parcours unique, une sorte de “résumé”. Cet exercice est souvent compliqué à cause de la nature aléatoire des parcours de soins. En matière de santé, il arrive que les choix que l’on a fait dans le passé (ex : prendre des médicaments) impactent les choix que l’on va faire dans le futur (ex : possibilité d’opération). Ces relations se perdent durant l’étape d’agrégation. Nous allons voir qu’il est possible de les retrouver.