Catégorie : Sciences du Vivant

De la ville entonnoir à la ville perméable : gestion des eaux pluviales sur le campus de la Doua

L’eau est une ressource vitale pour les sociétés humaines et sa gestion est donc essentielle. Depuis plusieurs siècles en France, les villes se sont développées en imperméabilisant leur surface. Ce qui veut dire que l’eau de pluie qui tombe sur les espaces bétonnés (chaussée, trottoirs, bâtiments…) ne peut s’infiltrer dans le sol. L’eau s’accumule donc en surface et ruisselle, provoquant des inondations. Pour éviter cela, les villes ont développé des réseaux d’égouts pour évacuer l’eau de pluie hors de la ville. C’est le modèle de la ville-entonnoir. Mais nos villes sont de plus en plus grandes et les orages sont de plus en plus intenses à cause du changement climatique. Les tuyaux des égouts ne sont assez grands et les stations d’épurations ne peuvent pas nettoyer toute l’eau de pluie mélangée aux eaux usées. Il est donc nécessaire de s’organiser autrement.

Effet allélopathique d’une espèce native sur une plante exotique envahissante majeure en Europe

Cet article a été écrit par 9 élèves de l’Institution Sévigné de Compiègne avec leur professeur de SVT à partir d’une étude menée par l’équipe du Docteure Piola et avec sa collaboration. Ils se sont intéressés à l’article portant sur l’effet allélopathique d’une espèce native Sambucus ebulus sur une plante exotique envahissante majeure en Europe Fallopia x bohemica faisant partie des Renouées asiatiques. Grâce à cette réécriture, les élèves ont pu apprendre comment l’effet allélopathique d’une plante native pouvait influencer une plante exotique envahissante.

Évènements extrêmes observés et changement climatique

Ces dernières années, les évènements météorologiques extrêmes ont fait parler d’eux de plus en plus dans la société. Preuve en est, en Gironde, les épisodes de canicule, de sécheresse et leurs conséquences : feux de forêt à répétition se sont succédés l’été dernier (2022).
Cet article se propose de revenir sur les dernières études et l’état des connaissances actuelles sur les événements météorologiques extrêmes observés dans un contexte de changement climatique global. Nous allons nous intéresser aux événements extrêmes, par définition rares, et voir comment quantifier la durée, la fréquence et l’intensité de certains d’entre eux, en particulier ceux relatifs aux températures, aux précipitations ou encore aux cyclones tropicaux.

C6: a small molecule that triggers ovulation

Currently used methods to trigger ovulation in livestock (PSMG, mainly) are not satisfying in terms of ethics, and safety. This paper provides new insights to control the reproductive function in livestock, by mimicking the natural process leading to ovulation using a chemical compound called C6. C6 is a candidate to replace the kisspeptin, which is a natural molecule that controls the secretion of GnRH by the hypothalamus. This paper analyzes the effects of C6, and clarifies the biological pathways used by the molecule leading to ovulation. C6 is promising and may be usable as a veterinary drug, without the drawbacks of PSMG treatment.

Interaction chêne/herbacées : la faim vient en mangeant

La régénération des chênaies est compliquée du fait de la présence d’herbacées comme la canche.
La disponibilité de plusieurs ressources est en jeux pour expliquer les échecs de régénération avec les herbacées mais peu d’étude ont pu quantifier et caractériser ces interactions en faisant varier plusieurs niveaux de ressource.
Lors de plusieurs expérimentations, les scientifiques ont fait varier plusieurs facteurs comme la lumière et l’azote. Ils ont donc planté de jeunes plants de chêne et de canche en les mettant en interaction ou non. Ces expériences ont permis ainsi de comprendre comment réagissaient les végétaux à différents niveaux de disponibilité de ressources et à la compétition.
L’étude montre que, selon le niveau de ressource de lumière et d’azote, les interactions entre les deux plantes varient. Dès qu’il y a une ressource abondante, la plante est beaucoup plus en compétition que le chêne. C’est la double peine pour le chêne, celui-ci pourrait faciliter le développement de la canche en lui fournissant une source d’azote (rhizodépôt) et dans le même temps la canche réduit la croissance du chêne en captant la plupart de l’azote.

La connexion humain-nature comme voie vers la durabilité : une méta-analyse globale

Une méta-analyse de près de 200 études basées sur la mesure de la connexion humain-nature (CHN) montre que cette dernière permet d’améliorer le bien-être et l’engagement des citoyens pour la préservation de la biodiversité. Différentes pratiques permettent de renforcer le CHN dont les plus efficaces sont la pratique de pleine conscience et le contact fréquent avec la nature.

Un panache mantellique à l’origine de la fermeture d’un océan

La théorie de la tectonique des plaques prédit que la lithosphère océanique disparaît au niveau des zones de subduction, où elle est entraînée dans les profondeurs du manteau. Mais comment s’initient les zones de subduction ? Des observations géologiques en Himalaya et en Arabie et des modèles numériques de convection mantellique suggèrent que la naissance du panache mantellique responsable du volcanisme actuel à l’Île de la Réunion aurait initié la zone de subduction responsable de la disparition de l’océan Néotéthys qui séparait l’Inde de l’Asie il y a 100 Ma (alors que les dinosaures peuplaient encore la planète), entraînant par la suite la formation de la chaîne himalayenne.

Nature and relationships of Sahelanthropus tchadensis

This study compared the femur of S. tchadensis to another primitive potential hominin from Kenya (Orrorin tugenensis) and concluded that they had different locomotion modes and didn’t belong to the same species. This study also concluded that S. tchadensis was probably not a habitual biped and so was likely to be a hominid rather than a hominin. Nevertheless, more material from this species (more numerous and better-preserved fossils from other body parts) is needed to do more comprehensive studies to have a more confidence in the results of this study and its hypotheses on this issue.

Estimation des flux de plastiques transitant en Seine : quelles méthodes pour quels résultats ?

Les activités humaines génèrent d’importantes quantités de déchets dont 8 à 15% de plastiques. Ils s’accumulent pour des centaines d’années, surtout dans les fonds marins et sur des iles isolées, après avoir parcouru des milliers de kilomètres à raison de 1 à 10 millions de tonnes par an. La protection des écosystèmes marins passe donc par la compréhension des transferts de plastiques des continents vers les océans.

Les transferts d’azote souterrain : le chêne facilite la croissance de la molinie

Le chêne (Quercus petraea cicontre) est l’arbre le plus répandu dans la forêt française mais il est confronté à de rudes épreuves comme l’herbivorie, l’abroutissement,… et il y a aussi certaines plantes qui sont en compétition avec le chêne comme la molinie bleue qui forme des tapis denses dans la forêt. Le problème n’est pourtant pas la densité de cette plante mais plutôt le fait qu’elle capte l’azote présent dans le sol, cet azote étant un nutriment essentiel pour la bonne croissance des chênes.
Des chercheurs ont également démontré que la bonne croissance de la molinie était facilitée par la présence des chênes.